Pourquoi un rapport de durabilité ?

L’objectif de Leclanché étant de réduire les émissions de carbone dans le domaine de la mobilité lourde, la durabilité est au cœur de notre activité. Le rapport sert d’outil pour présenter cet engagement et notre stratégie aux investisseurs, aux clients et aux certifications telles qu’ECOVADIS, en soulignant la manière dont nous nous alignons sur les risques liés au changement climatique, la dynamique du marché et les réglementations.

Que contient le rapport ?

Un rapport sur le développement durable est une occasion de promouvoir nos activités. Le premier chapitre présente les perspectives du marché et notre positionnement unique.

Ensuite, nous nous concentrons sur la réglementation européenne qui promeut notre activité de fabrication de batteries afin de décarboniser la mobilité et la production d’énergie.

Ensuite, nous incluons trois chapitres standard couvrant les aspects ESG (Environnement, Social et Gouvernance).

Pourquoi le règlement est-il important pour Leclanché ?Le Green Deal européen est un plan ambitieux visant à rendre l’Union européenne neutre en carbone d’ici 2050 grâce à un large éventail d’initiatives. Le secteur des batteries est au cœur de ce plan, que vous pouvez voir à la page 17.

Sur la partie gauche de l’illustration, nous voyons toutes les règles mises en place pour financer le Green Deal :

• La SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation) est une réglementation destinée à classer les fonds d’investissement en fonction de la durabilité des activités des entreprises qui les composent. Leclanché a travaillé en 2023 pour fournir des indicateurs montrant que notre activité est durable afin que nous puissions rejoindre le type de fonds le plus performant, appelé fonds « Article 9 ».
• La taxonomie de l’UE est une méthode de classification visant à établir des règles communes pour évaluer si une activité est durable ou non, afin d’éviter l’écoblanchiment et les fausses déclarations. La production de batteries pour la mobilité et la production d’énergie est considérée comme une activité durable selon la taxonomie de l’UE.
• La CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) est une nouvelle directive visant à améliorer la transparence et les exigences en matière de rapports de durabilité pour les entreprises opérant au sein de l’Union européenne. Leclanché a commencé à suivre le principe de la rédaction de ce rapport.

Le règlement de l’UE sur les batteries est une étape importante pour l’Europe, car les batteries sont utilisées comme projet pilote pour intégrer tous les principes visant à accroître la durabilité en mettant en place une économie circulaire : de la traçabilité de la chaîne d’approvisionnement à l’empreinte carbone obligatoire, en passant par les obligations de recyclage avec un taux de récupération pouvant aller jusqu’à 95 %…

Enfin, l’Europe souhaite interdire les produits chimiques dangereux tels que les PFAS par le biais de la « stratégie chimique pour la durabilité » (dans la partie droite de l’illustration). Leclanché est l’un des premiers au monde à passer à une production de cellules sans PFAS, comme nous pouvons le voir aux pages 21 à 23.

Que signifie ‘Gouvernance’ ?

Dans le cadre de l’ESG, la gouvernance fait référence à la manière dont Leclanché intègre le développement durable dans son organisation, ses opérations et son modèle d’entreprise, et procède à l’analyse des risques et des opportunités. Dans le chapitre sur la gouvernance, nous décrivons les initiatives existantes en matière d’exploitation minière responsable et les efforts déployés pour prévenir le travail des enfants.

Que sont les scénarios à long terme présentés au début du chapitre « environnement » ?

Les requêtes CSRD sont utilisées pour évaluer différents scénarios climatiques. Nous avons évalué deux scénarios :

Dans le scénario le plus optimiste, il existe un risque de transition rapide, présentant une opportunité significative pour les activités de Leclanché, car une décarbonisation accélérée est nécessaire pour rester en dessous de 1,5-2°C.

Cependant, dans le second scénario, une perspective pessimiste avec des objectifs de décarbonisation réduits peut conduire à une augmentation des événements climatiques tels que les récentes inondations en Allemagne, posant des risques catastrophiques pour nos opérations. La CSRD nous charge d’évaluer ces risques et leurs implications financières.

Quelles sont les différences entre l’« empreinte carbone de l’entreprise », les « émissions évitées » et l’« empreinte carbone de la batterie » ? 

Empreinte carbone de l’entreprise

Il s’agit de la quantité totale d’émissions de gaz à effet de serre (généralement mesurées en équivalents CO2) produites directement et indirectement par les activités d’une entreprise, y compris sa chaîne d’approvisionnement, sa consommation d’énergie, ses transports et l’élimination de ses déchets. Il mesure l’impact environnemental des activités de l’entreprise. Son calcul est demandé par les investisseurs.

Émissions évitées

Il s’agit des émissions évitées grâce à l’utilisation de nos batteries dans les trains ou les bateaux à la place des moteurs diesel. Il s’agit d’une grande réussite, car peu d’entreprises ont un impact positif grâce à leur activité comme Leclanché.

Empreinte carbone des batteries